
Car il faut bien un commencement
Car la version Une est toujours meilleur que la version Rien.
Parce que ce qui compte, c’est ce que l’on fait et vit grâce à ce que l’on crée, la forme et le but n’étant que secondaires.
Car tout départ est imparfait, tout ouvrage se transforme par petites touches, par mutation progressive. Le premier jet en entraîne un second qui n’aurait pu exister sans l’acte initial.
Car ce qui est adapté aujourd’hui ne le sera peut-être plus. Et ce qui serait bien pour demain ne l’est peut-être pas encore pour aujourd’hui. Alors commençons là où nous en sommes.
Ouvrir une porte pour la première fois, pour voir où elle nous mène. Sans but, à part l’exploration d’un chemin inconnu.
Et peut-être découvrir une autre porte, un autre chemin, un embranchement. Que l’on n’aurait pas découvert autrement.
Et se sentir vivant, plus qu’à l’accoutumée. Comme si le soleil en nous venait de se lever.
En bref, faire un pas sur le chemin, sans savoir où celui-ci nous transporte.
Voici donc un premier jet, un premier cri, les premiers mots.
Le premier pas.
« la version Une est toujours meilleur que la version Rien. » Merci pour ces mots si justes.
Avec plaisir.
Juste pour rendre à Brendon Burchard ce qui lui appartient, voici la phrase originale en anglais:
Ça me fait aussi penser à Marshal Rosenberg, propos rapportés par Isabelle Padovani : « tout ce qui mérite d’être fait doit être fait, même pauvrement ».
Ça décomplexe un peu ????