Une journée où je serai bien resté au lit.
Un peu l’impression d’être comme un enfant qui n’a pas envie d’aller à l’école, mais ici , c’est « j’ai pas envie de vivre aujourd’hui ».
Donc je végète, je laisse le temps filer, j’accueille l’absence d’envie, le trop plein d’émotions retenues qui malgré la pression n’arrive pas à trouver une issue.
L’impression de ne pas avoir le choix d’être là. Mais de ne pas vouloir être là.
Même si une partie de moi, n’a qu’une envie, exister. Mais bâillonnée à l’intérieur de moi, elle arrive parfois à me susurrer à l’oreille. « Tiens bon, ça vaut le coup ».

Le petit enfant râleur n’a pas envie de faire d’effort, de sortir de son lit pour apprendre. Mais si je ne le fais pas, quel sera le résultat? Répéter cette journée à longueur d’année.
Car si j’écoute cette peur du changement et la paresse de ne faire un effort que si je suis à 100% sûr du résultat, ma vie risque d’avoir un goût proche dans 10 ans.
Alors écoutons notre clown intérieur. Que dit-il?
» La vie est belle, Profites-en. Arrête de ronchonner, lève les yeux, roule-toi dans l’herbe,sors de ta tête et tire la langue à ce qui t’agace. Ces « problèmes », un grand coup de marteau géants dessus, et après, ils sont groggy et ne te tourmenterons plus. Une fois ceux-ci au sol, c’est marrant, on peut même jouer à saute-mouton en sautant par dessus eux.
Et tu le dis souvent, un problème n’est qu’une occasion pour évoluer, jouer et se déployer ».
Mais pas toujours facile de suivre les conseils de ce clown intérieur.
Et vous , que vous conseillerait votre clown intérieur, les jours où « ça ne va pas »?