Envie de rentrer dans son terrier

J’ai parfois envie de me faire tout petit, de détaller comme le lapin que je suis. Et même parfois d’aller me calfeutrer et ne plus bouger jusqu’à la nuit tombée. Et cela, souvent quand je suis entouré par la foule, avec beaucoup de mouvements et de sons. Cela réveille en moi un besoin de me protéger, de fuir pour retrouver le calme et la sécurité d’un environnement naturel et/ou connu.

D’où cela vient-il? De mémoires du passé qui sont encore bien présentes en moi. Elles datent de plus de 20 ans, mais elles ont encore du pouvoir sur mon présent. Parfois, j’arrive à passer outre, à dépasser cette peur pour pouvoir retrouver un certain calme après la tempête. Parfois, je n’en ai pas l’énergie ou l’envie.

Mais dans tous les cas, je suis fier de ne pas laisser cette appréhension m’empêcher de tenter de dépasser cet inconfort. Et je fais de mon mieux pour accepter la marche sur laquelle je suis. J’ai arrêté de me dire que ces environnements n’étaient pas fait pour moi. Sans pour autant me juger quand je n’y arrive pas.

Sculpture de casque de Maya devant mare de nénuphars.
Douceur et force combinée.

Ne plus me faire violence, voici mon credo.

Mais tout en essayant de pousser les limites de cette zone de confiance. Et ce, même dans des domaines qui me sont très peu confortables. Surtout, cela me permet d’accepter mon côté changeant, avec des jours où peu de choses m’arrêtent. Et d’autres, où je me réfugie dans une pseudo-immobilité, qui me rassure et me régénère.

Accepter mes cycles, mes rythmes, ma dynamique. Voici ce que je vis au quotidien. Tout cela, avec de plus en plus de joie et de légèreté. Et ça fait un bien fou

Et vous, comment vous sentez-vous quand vous n’arrivez pas à vous comporter comme vous le souhaiteriez?

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