Il m’arrive de plus en souvent , que ce soit lors de méditation ou dans ma vie de tous les jours, debout, bien posé dans mes deux pieds et mon bassin, de ressentir une colonne d’énergie remonter le long de ma colonne, avec une vague de plaisir qui l’accompagne.

Et alors, je ressens à quel point cela peut-être jouissif d’être dans un corps et d’être Soi. Dans ces instants-là, c’est comme si être moi suffisait. C’est comme si je me permettais de ressentir pleinement l’amour que j’ai pour moi. Je pourrai même pousser un peu plus loin , c’est comme si je me faisais moi-même l’amour. Et cela réveille en moi un sentiment de sécurité, de stabilité et de force qui fait un bien fou.

Et ces expériences rendent de plus en plus futiles et laborieuses les tentatives de recherche de cet amour à l’extérieur.

Je vois de plus en plus mes relations, qu’elles soient avec le monde, un autre être humain, un animal, un végétal ou un paysage, que comme un moyen de ressentir cette amour que j’ai au fond de moi.Et aussi un moyen de le partager et de l’exprimer. Et non comme l’unique occasion de combler un manque d’amour. Car je commence à ressentir que ce manque n’est qu’une illusion.

Insectes en groupe sur fleur
Quoi de mieux que de partager ? Le manque n’existe pas.

Je peux donc désormais mettre au placard ( et j’en suis heureux) toutes les stratégies pour mendier de l’amour à l’extérieur. Et ce, comme un homme assoiffé en plein désert alors que j’ai une fontaine à l’intérieur de moi. Et cela me permettra, j’en suis certain, de vivre des relations qui ne seront quasiment plus teintées de survie, ayant autrefois exigé des autres l’amour que je n’arrivais pas à m’offrir.

Je sens qu’avec ce nouveau point de vue, un autre monde relationnel s’ouvre à moi. Et j’ai hâte de découvrir cet univers inconnu.

Et vous, où en êtes-vous dans votre « recherche de l’amour » ?

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