Parfois, j’ai tendance à imaginer des scénarios qui ne correspondent pas à ce que je veux.
Et je passe un malin plaisir à alimenter ces futurs imaginaires. A voir tout ce qui pourrait se passer mal.

A dire: « mais non, tu comprends, ça marchera pas, parce que … » .A ne même pas passer à l’acte, car j’ai imaginé un futur que j’ai peur de vivre et auquel je crois que je ne peux survivre ( Hamlet, sors de ce corps 🤣). À préférer me contenter d’une situation qui me frustre, mais qui m’apaise, plutôt qu’à prendre le risque de tenter ma chance pour aller vers une situation qui, à terme, pourrait beaucoup plus me satisfaire. Et j’en passe.

J’appelle tout ça nourrir le monstre. 👹 Qui est tout gentil, et qui n’a de monstre que le nom. C’est juste mon petit protecteur intérieur qui, avec le temps, est devenu un peu plus saboteur. En effet,mes stratégies du passé ne sont plus les meilleurs choix pour qui je suis et ce que je désire vivre à présent.

Jeune vache Highland
Il est joli, mon monstre !!!

Ce protecteur intérieur a juste de besoin d’assurer ma sécurité.

Et donc, le meilleur moyen que j’ai trouvé jusqu’à présent pour avancer main dans la main avec lui, c’est de le rassurer et de lui demander s’il ne pourrait pas trouver un nouveau comportement. Un qui pourrait me soutenir dans ma démarche pour m’ épanouir plus pleinement. En gros, en faire un allié, et non plus un ennemi. Et l’écouter plutôt que lui laisser les rênes ou me battre contre lui.

J’ai juste envie de vivre désormais en bonne intelligence avec tous les petits personnages qui me constituent. Et j’ai une sacrée ménagerie à l’intérieur 😆 . Et ce petit monstre en est un exemple.

En conclusion, transformer mon monstre intérieur en pom-pom girl poilue, c’est mon projet. Et ça me donne envie. Je lui ai même préparé sa garde robe .

Y a pas à dire, ma vie est plus joyeuse quand j’arrête de me battre avec moi-même. Et ça se transforme en vrai cartoon dans ma tête. 😉

Et vous, comment cohabitez-vous avec votre petit monstre intérieur?

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