Ouvrir la voie et franchir le pas

Paon sur la neige
Suivre le chemin qui nous ressemble

Pas toujours simple d’être un précurseur et de ne plus pouvoir ou vouloir être un « suiveur ». Car dans cette nouvelle posture, la peur du nouveau, de l’inconnu, d’être différent, identifiable et visible se trouve en plein milieu du chemin. Et il faudra bien l’amadouer, la dompter, la distraire ou la caresser dans le sens du poil pour pouvoir continuer à progresser dans cette jungle dense, inexplorée mais si envoûtante et mystérieuse.

Le toucan de la reconnaissance viendra peut-être parfois chanter à nos oreilles pour nous dire à quel point c’est agréable de se faire admirer pour sa prestance ou son bec coloré, sans toutefois perdre de vue le chemin.

Le jaguar du pouvoir pourrait parfois nous donner envie de nous tapir pour bondir sur nos proies pour répondre à nos propres besoins par peur du lendemain.

Et le castor laborieux pourrait nous pousser à construire des édifices juste pour le plaisir et pour nous rassurer. Même si cette structure n’est juste qu’un moyen de nous protéger des ombres et des trésors de cette jungle que nous ne connaissons pas encore.

L’allié le plus adapté serait peut-être l’aigle. Celui-ci nous permettrait d’avoir un peu plus de recul sur la situation et nous aiderait à fixer une direction sans pour autant figer le chemin.

Il y a aussi la possibilité de suivre le fil d’Ariane d’une rivière, qui, sans faille, nous amènera à la mer. Mais gare aux crocodiles et aux piranhas.

Toute cette métaphore pour dire que ce qui aide sur ce chemin de découverte de sa propre voie, c’est la foi, la vision et la joie de la découverte. Car sans joie, le chemin sera triste.

Et vous, à quoi ressemble votre chemin actuellement ?

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