Aujourd’hui est une journée particulière. En effet, au moment où j’écris ces lignes, c’est l’équinoxe de printemps. Et en cette période de confinement, mon élan naturel d’aller vers l’autre est freiné par les circonstances extérieures. Et comme rien n’arrive par hasard, ce coup de frein dans mes élans naturels se fait également ressentir dans ma vie sentimentale pour une toute autre raison.

Mais grâce aux circonstances extérieures, je n’ai plus besoin de me brusquer, de vouloir aller plus vite que mon propre rythme. J’ai donc plongé dans ces émotions qui voulaient émerger. Et en plongeant dans celle-ci ,au sens propre également car j’étais dans ma baignoire😄, j’ai découvert ce qui était caché. En effet, j’étais encore dans une vision de victime vis-à-vis de ce que je vivais. J’ai alors affirmé haut et fort que cette dynamique bourreau-sauveur-victime, qui, comme pour beaucoup a été mon fonctionnement par défaut, je n’en voulais plus. J’ai marqué mon territoire, mes limites. Et alors, j’ai pu sortir la tête de l’eau. Et beaucoup plus rapidement que si j’avais décidé d’y résister et de me forcer de ne pas faire de ce que je vivais au présent, une priorité.

Carpes et canard dans l'eau
Plonger, oui, mais jusqu’où? et comment ?

J’ai l’habitude de ce type de processus, mais j’en suis resté étonné par la vitesse de transformation. Donc parfois, décider de consacrer du temps à soi-même permet d’en « perdre » moins. Ce qui permet de ne pas traiter que les symptômes mais la cause. Et surtout de retrouver l’énergie et la détermination pour continuer à avancer dans les espaces où on peut toujours agir, sans avoir une partie de celle-ci retenue par l’émotion qui n’a pas été vécue.

En gros, vive la plongée sous-marine dans les émotions.

Et vous, comment vous comportez-vous quand quelque chose vous résiste ?

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