Message de ma tristesse

Un jour comme un autre. Où je n’ai pas de raison évidente de ressentir plus fortement ce poids sur le cœur que je connais bien. Envie de savoir pourquoi ? Non, cela ne m’est pas utile pour être présent à ce qui me traverse. Écouter au fond de moi ce que cela réveille. Lui permettre d’être là, à cette tristesse. Tristesse sûrement liée à un souvenir de mon passé encore inconscient, mais dont la douleur a encore besoin d’être ressentie.

OK, je te laisse t’exprimer, je t’écoute, douce mélancolie. Je prends quelques moments pour être seul avec toi, pour te laisser me murmurer à l’oreille quelques mots ou quelques actes qui t’aideraient à t’exprimer.

Car pour moi, une émotion est juste là pour être ressentie et parfois extériorisée si le besoin s’en fait sentir.

Un nénuphar en fleur
Que cache ma tristesse?

Et là, maintenant, cette émotion, que veut-elle me dire?

Je l’écoute. Je l’imagine. Et sur mon écran de cinéma intérieur, l’image d’une petite fille triste apparaît. J’essaie d’échanger avec elle, mais elle me tourne le dos , triste et contrariée. Elle me dit que je suis trop grand, que je ne peux pas comprendre. Je demande donc de revêtir le costume de la partie de moi qui a conservé son âme d’enfant et je m’approche d’elle avec douceur. Et elle me dit « Je ne trouve personne avec qui jouer ».

Et je comprend alors qu’en n’exprimant cela qu’à des personnes de son âge, elle se coupe de la possibilité de jouer avec des adultes. Et je me rend compte que c’est cela qui se joue en moi: ce besoin de m’amuser avec d’autres, tout en me disant que ceux-ci sont trop sérieux et qu’ils ne pourront pas comprendre.

Et si je n’essaie pas, comment savoir si cela est possible ?

Et vous, que dit votre personnage intérieur quand « vous n’allez pas bien » ?

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