Se sentir d’un autre pays

Vous arrive-t-il, parfois :

  • Que vous vous sentiez décalé sur cette terre, comme si vous n’étiez pas de ce monde ?
  • Que vous vous sentiez comme un étranger, alors que vous n’êtes pas expatrié ?
  • Que vous ayez l’impression de ne pas appartenir à ce monde, de ne pas comprendre votre entourage, vos voisins, vos contemporains ?
  • Que vous cherchiez sans cesse des amis, une patrie, un lieu de vie où vous vous sentiriez compris et accepté tel que vous êtes?
  • Que vous vous sentiez comme le seul véritable être humain conscient, comme vivant parmi les orangs-outans ? Ah, mon cher complexe de supériorité .
  • Que vous ayez envie de retrouver votre foyer, mais de ne pas savoir où il est ? Et que vous ayez l’impression de ne vous être jamais senti chez vous, à votre place. Et d’avoir toujours souhaité être ailleurs sans passer à l’acte ?
  • Que vous ayez l’impression d’avoir trouvé un jour, un lieu ou une personne que vous aimiez et depuis que vous l’avez quitté, vous vous sentez déraciné. Comme si continuer à vivre n’avait plus de sens?
Brouillard dans la forêt en hiver
Dans le brouillard, mais en pleine lumière.

C’est un moment comme celui-ci que je vis aujourd’hui.

Un moment où je sens une grande tristesse me traverser. Où j’ai l’impression de ne pas avoir envie d’être où je suis,. Sans pour autant réellement savoir où j’ai envie d’être, ni de quoi j’ai besoin. Juste cette douce tristesse que je connais si bien. Qui m’a accompagné depuis de nombreuses années, et qui parfois même me rassure. Sentir cette émotion me fait du bien. Elle est devenue tellement familière que j’ai décidé de m’en faire une amie plutôt que de la rejeter dès qu’elle montre le bout de son nez. Et cela me fait encore plus déprimer.

Une porte bleu
Rester bloqué sur la porte …

Que vient me dire cette émotion ?

Que ma vie actuelle ne me convient plus. Que j’ai un énorme besoin de partage, qui n’a qu’une envie, se déployer.

Que je me sens enfermé dans les limitations que je me suis fixées, consciemment ou inconsciemment.

Que j’ai un nouveau choix à poser, un nouveau départ à effectuer, une nouvelle contrée intérieure et/ou extérieure à cartographier.

Que je n’ai qu’une envie, jouer et m’amuser sans raison. Sans but. Et ce juste pour le plaisir de m’exprimer. Et de voir ce que la vie peut m’offrir quand je lui tends les bras.

En somme, juste envie d’être moi et de ME LÂCHER LA GRAPPE !!!!

Quoi de mieux que de laisser le mental au repos, de laisser le sourire pointer son nez. Et de laisser la joie de nouveau émerger au premier petit rien qui me fait respirer.

Alors, j’ouvre les yeux, j’ouvre les bras et je sors ma voix.

Et vous, que faîtes-vous quand vous êtes dans la nostalgie d’un chez vous ?

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