S’ouvrir au monde

J’ai voulu, pendant de nombreuses années, me protéger de la vie et du monde. Soit en les rangeant dans des cases. Soit en les limitant à quelques qualificatifs ou règles fixes, Soit en décidant qu’ils devait fonctionner d’une manière, et pas autrement.


Et ainsi, je me coupais de nombreuses expériences, relations ou hasards . Expériences qui auraient pu mettre un peu de nouveauté, de légèreté et de saveur dans ma vie. Et parfois, je me plaignais que la vie ne soit pas plus divertissante, surprenante ou passionnante. Mais cela, c’était moi qui empêchait à la vie de fonctionner ainsi.Et ce, par les limites que je m’étais inconsciemment fixé.

Certes à une époque, ce fonctionnement était la meilleure stratégie. Mais est-ce toujours le cas ?

Crocus
S’ouvrir au monde comme les crocus au printemps.

À force de vouloir contrôler la vie par peur de l’imprévu, de l’inconnu ou de toute occasion de me faire découvrir autre chose, je m’étais fermé à la possibilité de changer ma vision de celle-ci. C’est comme si je m’étais astreint à explorer le monde cloîtré dans un pré carré de 3 mètres sur 3. Un peu comme dans le film Le village de Night Shyamalan , où l’extérieur est dangereux. Et où il vaut donc mieux rester enfermé, mais en sécurité.
Mais à quel point ai-je pu m’étouffer par ce positionnement et par cette peur d’explorer l’inconnu !!!

La vie était devenue fade et sans surprise.
Ce n’est donc pas étonnant que, d’après mon point de vue, la vie sur terre était trop limitée. J’ai poussé la porte de la spiritualité pour voir si un autre terrain de jeu n’était pas accessible.
Et c’est grâce à ce cheminement spirituel que j’ai pu voir que c’était mon rapport au monde qui le rendait petit. Et j’ai pu « redevenir matériel » et me rendre compte de toutes les possibilités que j’avais occultées.

Donc , la prochaine fois que quelque chose ne me satisfera pas, ne pourrais-je pas, comme je l’ai parfois fait, me poser la question :

Est-ce que ça pourrait être autrement?
Si c’est le cas, que pourrais-je faire pour que cela le devienne ?

Et pour vous, quel est votre rapport au monde?
Et lequel de vos positionnements limite le champ des possibles ?

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